Enquête : face à la crise, les ingénieurs restent positifs

Webengineering enquete

Selon l’étude annuelle IESF de juin 2020, la crainte de perdre votre emploi a augmenté de 3% suite à la crise sanitaire (passant de 7,1% à 10,1%). Clôturée en avril (le début de la pandémie), elle révélait une vision sombre pour une profession d’habitude ne connait pas la crise.

Ces données nous ont interpellés et nous avons voulu mener l’enquête : mesurer l’évolution de votre rapport au travail et comprendre comment vous envisagiez votre avenir professionnel.

Les questions ont été publiées sur notre site d’emploi webengineering.fr et nos réseaux sociaux du 1er février au 31 mars 2021. Découvrons ensemble ses enseignements.

Un modèle d’optimisme et de flexibilité

Malgré le retrait important des offres d’emploi cadres début 2020 (-34% tous secteurs confondus selon l’Apec), vous n’êtes pas frileux à l’idée de changer de poste ou d’entreprise. La majorité d’entre vous (55,9%) déclare ne pas avoir peur de changer d’emploi. Ce chiffre monte à 75% lorsque l’on évoque le changement d’entreprise.

On remarque d’ailleurs que la sécurité de l’emploi n’est un critère déterminant que pour un tiers d’entre vous (30,2% ne souhaitent pas concéder sur ce paramètre).

Ensuite, vous faites preuve d’optimisme concernant le futur de votre secteur d’activité : c’est le cas pour 67,5% d’entre vous. Il faut toutefois nuancer ces résultats dans la mesure où une grande partie travaille dans l’IT, le BTP, l’énergie et l’environnement ; des secteurs peu touchés par la pandémie à l’inverse de l’aéronautique par exemple.

Enfin, nous évoquions la flexibilité car vous déclarez être en majorité plus ouverts dans vos recherches d’emploi depuis le début de la crise (55,8%). Notamment concernant le choix du secteur d’activité : près de la moitié est prête à concéder sur ce paramètre (48,8%) ou y est indifférente (23,3%). Une attitude à sens unique car les employeurs n’auraient pas modifié leurs critères de recrutement pour autant, d’après une étude de l’Unédic menée fin 2020.

Une quête de bien-être et de sens

Un récent sondage Ifop, nous (ré)apprend que le bien-être au travail constitue un aspect prioritaire pour 81% des salariés.

Un avis que vous semblez partager, au regard des paramètres que vous ne souhaitez pas dégrader. L’enquête révèle que 39,5% d’entre vous ne concèderaient pas sur leur salaire et 46,5% sur la localisation de leur emploi.

Des résultats encore plus manifestes concernant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle : seuls 21% estiment être prêts à faire une concession sur ce critère.

Enfin, et ce n’est pas une surprise, 72,1% d’entre vous souhaitent donner du sens à leur métier. 46% affirment accorder plus d’attention à l’engagement des entreprises depuis le début de la crise.

Les entreprises ont bien réagi

Une enquête conduite par les Échos en avril 2020, expose que les employeurs ont la responsabilité de protéger leurs salariés : personne ne doit attraper le virus au travail (73% des répondants).

Bonne nouvelle pour les entreprises puisque vous estimez qu’elles ont bien géré la situation :

  • 60% d’entre vous affirment qu’elles ont assez communiqué en interne ;
  • 65% indiquent qu’elles ont donné suffisamment de visibilité sur leur gestion de la situation ;
  • Pour 60%, elles ont adopté les bons comportements.

Pour conclure, vous semblez résilients face à la crise que nous traversons.

Vous faites confiance tant au marché de l’emploi qu’à votre employeur, et restez flexibles et positifs.

Vous trouvez que votre entreprise a bien communiqué en interne et a adopté les bons comportements.

Enfin, vous souhaitez donner du sens à votre métier et êtes plus sensibles à l’engagement des entreprises.